"Le résultat n'était pas significatif, mais notre performance l'était", a déclaré la technicienne islandaise en conférence de presse. "J'ai appris beaucoup en tant qu'entraîneuse pendant ce match. En première mi-temps, notre système n'a vraiment pas fonctionné défensivement, nous avons été trop passives, c'est quelque chose que je n'ai vraiment pas aimé et je pense que de mon côté je dois le faire fonctionner bien mieux. Je ne peux pas voir ce type de performances et j'en prends la responsabilité."

Même si la France a encore marqué trois buts après la pause, Gunnarsdottir a préféré le visage affiché par son équipe. "En seconde période, nous avons fait des changements sur notre manière de défendre. Nous avons donné de meilleures instructions aux joueuses quant à nos attentes."

"En même temps, on s'était surtout entraînées aux phases de possession cette semaine, pas vraiment à défendre", a poursuivi la coach. "J'ai été bien plus satisfaite avec ce que j'ai vu en deuxième période, nous avons tenté des choses plus difficiles, même si c'est plus facile à voir pour moi que pour vous. Nous avons eu de bonnes séquences. Jouer contre une équipe du top 10 est toujours riche en apprentissages.

Après la France, la Belgique affrontera la Grèce jeudi prochain à Molenbeek. Un autre match amical contre les Grecques sera organisé le lendemain à huis clos, à Tubize. Les Red Flames s'envoleront ensuite pour la Suisse le 29 juin. L'Euro 2025 débutera pour elles le 3 juillet à 18h00 à Sion, avec une rencontre face à l'Italie.