Malgré un bilan chiffré décevant, avec trois défaites en ouverture de mandat, Gunnarsdottir et le groupe n'ont "jamais évoqué les résultats et le classement. Ce sont les performances qui nous intéressaient. Nous travaillons beaucoup à intégrer l'idée que la Belgique puisse mener contre des grandes équipes. C'est ce que nous devions changer! Il faut se sentir capable, et visualiser des situations comme celle d'aujourd'hui".

La consigne a bien été entendue puisque les Flames ont inscrit trois buts dans la première demi-heure avec une attitude conquérante. "Personne n'était surpris, et elles en voulaient plus. C'a été la mentalité pendant toute la première mi-temps. C'est évidemment plus difficile quand on revient aux vestiaires, parce que la tension retombe un peu", mais l'équipe a tenu bon pour enlever les trois points.

"Le coaching avait fait la différence", vendredi, lorsque les 'Lionesses" ont infligé une nette défaite (5-0) à la Belgique. "Elles avaient lu toute notre stratégie. Mais je savais qu'elles ne changeraient pas leur système pour ce match et nous avons fait des ajustements. Je suis contente que cela ait fonctionné", s'est félicité la sélectionneuse.

Redoutables en contre-attaque, les Red Flames ont puni les Anglaises trop voraces en exploitant les espaces laissés derrière la défense. "C'est l'identité que je veux donner à cette équipe. Les joueuses sont douées en la matière et ce système est adapté à leurs forces", a poursuivi Elisabet Gunnarsdottir. "C'est un groupe avec de grandes qualités, qui doit croire en lui-même."