Pogacar va disputer plusieurs courses d'un jour au cours des prochaines semaines: d'abord les Strade Bianche (8 mars) et Milan-Sanremo (22 mars), puis des classiques flandriennes et enfin les Ardennaises. "Je ne courrai plus de courses par étapes jusqu'au Dauphiné (en juin, ndlr)", a-t-il indiqué. "Il est temps d'adapter un peu mon état d'esprit en vue des classiques et j'espère en tirer le maximum. Je vais essayer d'en profiter. J'espère avoir de bonnes jambes et nous verrons bien quels résultats donneront les classiques."

Florian Vermeersch et Rune Herregodts, équipiers de Pogacar au sein de l'équipe UAE Team Emirates-XRG, ont montré, lors de la dernière étape, qu'ils étaient prêts pour les classiques printannières. Ils étaient les seuls équipiers de Pogacar après les bordures. "Ils m'ont constamment apporté de l'eau et m'ont gardé au frais. C'était l'idéal. Ce ne sont pas des grimpeurs, mais ils ont travaillé sur l'ascension finale autant qu'ils le pouvaient. Et quand Rune s'est écarté, j'ai attaqué. Je ne voulais pas être surpris par une attaque de l'arrière."

Le week-end d'ouverture en Belgique, la semaine prochaine, avec le Nieuwsblad et Kuurne-Bruxelles-Kuurne, était déjà dans la tête de certaines équipes, selon Pogacar. "Beaucoup d'équipes de sprinteurs n'avaient pas de coureurs de classement aujoud'hui, mais à une semaine du week-end d'ouverture, ils ont vu l'opportunité de faire quelque chose. Le vent de côté vers la montée finale leur a permis de créer le chaos. C'était le dernier jour pour s'entraîner avant le week-end d'ouverture."